jeudi 12 janvier 2012

Fort Cochin

Krishna by leendeleo
Krishna, a photo by leendeleo on Flickr.
Ces deux dernieres semaines on a passé beaucoup de temps dans des villes plutot petites (en mesure indienne, c'est à dire en dessous du million d'habitant). Ducoup on s'est réjoui de passer quelques jours à Kochi, les grosses villes offrent beaucoup plus en terme de culture, cinémas et les gens parlent généralement bien mieux l'anglais ce qui facilite les échanges. Car depuis le Tamil Nadu (Auroville, Pondicherry) on a encore changé de langue, dans le Kerala c'est le Malayam, namaskaram!


Kochi est une ville faite d'iles. En regardant la carte on s'etait dit que c'etait un stockholm indien, mais finalement on se garde de la comparaison, les distances etant beaucoup plus grande entre chaques iles et la taille des iles...enfin, rien à voir en fait.
La presqu'ile de Fort Kochin est la partie historique, le fort fondé par Vasco de Gama (puis, aprés les portugais, repris par les hollandais, les anglais...). C'est donc la partie coloniale de la ville, ce qui veut dire que rien ici ne ressemble à l'inde que l'on connait. Les maisson basses à toit de tuiles donnent un air d'europe. On heberge chez Monsieur Fernandez, dans une villa blanche à deux pas de la Basilique Santa Cruz. Dans les ruelles du quartier des guirlandes de noel sont encore suspendues. Pas beaucoup d'indiens dans les rues, surtout des occidentaux habillés légerement. Les cafés sont tres cosy dans ces vieilles batisses. Tout ca est tres sympatique, quoique pas tres indien. Et c'est quand meme pour l'inde que nous sommes venus!

On prend le ferry jusqu'a Ernakulam, et là, back to India! Chaos urbain, traffic intense et curry epicés. Enfin! Car j'oubliais de le dire mais à Fort Kochi difficile de trouver un resto cuisinant épicé! Assez paradoxal quand on pense que c'est justement à cause du commerce des épices que cette ville cotiere à été fondée. Décus dans un restau on a signalé le manque d'épices et on nous a répondu que si c'est épicé, les touristes ne mangent pas. On croit rêver!

On traverse un marché ou les quantités nous font tourner la tête, un camion de banane, un garage remplis d'oignons rouges etc. On va faire un tour dans un genre de Samaritaine indien, Seematti, grand magasin de textiles. les prix augmentent au fur et à mesure des étages. Au dernier des saris de toutes les matieres couleurs et broderies imaginables, un choix énorme, on ne sait plus ou regarder! Dommage que ca ne se porte pas en europe (et puis j'ai dejá un sari en soie acheté à Varanasi). Ici viennent les futures mariées (ou leurs parents) choisir un des 15 saris nécessaire pour leur mariage. On se limite à une robe, un schal et une chemise col Nehru pour Leo.
Pour revenir à Fort Kochi, la petite ile/bulle touristique, il y a quand même plein de choses interessante à faire. On est à deux pas d'un petit theatre et on va voir pour la troisieme fois de la danse classique. On ne se lasse pas, c'est d'une dexterité, d'une élegance, d'une précision de mouvement incroyable! On assiste également à un theatre keralais, le Kathakali. Assez particulier, tout en mime. A la fin, quand le démon se fait tuer par le mari et gemit au sol, la langue pendante, un petit garcon francais s'ecrit dans la salle "on dirait qu'il fait caca le monsieur!" c'est dingue les parents qui n'expliquent rien à leurs momes... ;-)
Au bout de 4 jours on décide de quitter Fort Kochi et nous dirigeons vers Guruvayoor et plus tard les montagnes, Western Ghats.

3 commentaires:

  1. Désolée de t'avoir ratée au téléphone aujourd'hui, mais papa m'a raconté l'essentiel je pense...c'est quoi un col Nehru ? -je connaissais le col Mao, le col officier, mais là....- J'ignorais que Leo appréciait la danse...
    Profitez bien de la dernière quinzaine!
    Bisous

    RépondreSupprimer
  2. Le col nehru, c'est notre col mao pardis! Chacun son modele..
    La danse c'est un peu particulier, c'est plus que de la danse, un peu du theatre aussi, sur la photo c'est la danse qui raconte la jeune vie de Krishna par ex.
    bisous!

    RépondreSupprimer
  3. Grace à vous deux je voyage... Merci de nous faire partager tout ça! Portez vous bien!

    RépondreSupprimer