Notre petite halte par la Lorraine à notre retour s'est montré être une excellente idée. Après 2 mois de vadrouille ce fut un plaisir de ne rien faire de particulier pour quelques jours, sans rien à prévoir, sans rien à decider ou choisir. Et puis j'ai eu le temps de me (ré)acclimater aux virus européens, tout de suite en rentrant avec un bon petit rhume pour se mettre au parfum. Et puis on nous a emmené chez Erika ou nous avons trés bien mangé, de la bonne cuisine Lorraine! Et finalement nos papilles n'etaient pas completement endolories par les épices, heureusement.
Le retour au quotidien fut un peu rude, tout parait fade et décoloré, et les rues sont silencieuses chez nous. Après le premier atterrissage, vient la phase de "digestion" du voyage, et ca, ca prends du temps. J'ai un sentiment de satieté, de satisfaction entière qui m'enlève l'envie de déjà penser au prochain voyage. Etonnant! L'inde peut bien rester encore toute vive dans mon esprit, la digestion lente n'est pas si mal en fait.
Pour ralentir encore les choses ou peut-être pour les poursuivre, j'essaye d'entretenir les bonnes choses rapportées. Je vais une fois par semaine à un cours de yoga et de médiation, pas vraiment du Atha yoga comme en Inde mais chaque yoga est different et je laisse une chance à celui ci (kundalim) pour ce trimestre. Dans la cuisine nous avons notre boite à épices qui trone à coté de la plaque et là, apres quelques essais, j'ai enfin obtenu un resultat tŕes satisfaisant pour le paneer masala, un de mes plats préferé. Leo a bien sûr fait du dal et la cocotte achetée à Allepey fonctionne parfaitement (bien que ses sifflements me font à chaque fois bondir)
Mis a part ces details pratiques, c'est peut-être surtout cet apercu de l'esprit indien qui nous restera. Les indiens sont inspirants de nombreuses facons. Notre individualisme fait pale figure à coté de leur générosité envers les uns et les autres. Nos regards fuyants au lieu de leur curiosité et de leur chaleur. Nos malheurs et nos plaintes à coté de leur joie et leurs sourires! Notre scepticisme et notre méfiance pour leur tolerance et leur capacité d'integration des differentes cultures; la liste est longue!
Ah, ca fait du bien de s'ouvrir les yeux, les oreilles, (et accessoirement les narines) et d'élargir ses vues d'esprit!
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Le retour au quotidien fut un peu rude, tout parait fade et décoloré, et les rues sont silencieuses chez nous. Après le premier atterrissage, vient la phase de "digestion" du voyage, et ca, ca prends du temps. J'ai un sentiment de satieté, de satisfaction entière qui m'enlève l'envie de déjà penser au prochain voyage. Etonnant! L'inde peut bien rester encore toute vive dans mon esprit, la digestion lente n'est pas si mal en fait.
Pour ralentir encore les choses ou peut-être pour les poursuivre, j'essaye d'entretenir les bonnes choses rapportées. Je vais une fois par semaine à un cours de yoga et de médiation, pas vraiment du Atha yoga comme en Inde mais chaque yoga est different et je laisse une chance à celui ci (kundalim) pour ce trimestre. Dans la cuisine nous avons notre boite à épices qui trone à coté de la plaque et là, apres quelques essais, j'ai enfin obtenu un resultat tŕes satisfaisant pour le paneer masala, un de mes plats préferé. Leo a bien sûr fait du dal et la cocotte achetée à Allepey fonctionne parfaitement (bien que ses sifflements me font à chaque fois bondir)
Mis a part ces details pratiques, c'est peut-être surtout cet apercu de l'esprit indien qui nous restera. Les indiens sont inspirants de nombreuses facons. Notre individualisme fait pale figure à coté de leur générosité envers les uns et les autres. Nos regards fuyants au lieu de leur curiosité et de leur chaleur. Nos malheurs et nos plaintes à coté de leur joie et leurs sourires! Notre scepticisme et notre méfiance pour leur tolerance et leur capacité d'integration des differentes cultures; la liste est longue!
Ah, ca fait du bien de s'ouvrir les yeux, les oreilles, (et accessoirement les narines) et d'élargir ses vues d'esprit!
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